The Burning Man? C'est grandiose, mais tout simplement indescriptible! J'aurais beau essayer de le décrire du mieux que je peux, ça ne rendrait rien de ce que c'est vraiment! Il faut le vivre pour comprendre. Lilice y avait été l'an dernier et quand elle me l'a décrit, ça ne m'avait pas + séduit que ça, c'était alléchant bien sûr, mais sans +. Ce n'est qu'en le vivant que j'ai vraiment compris ce que c'était et ce que Lilice essayait de me décrire. A posteriori, sa description était parfaite, mais la description n'est rien à côté de l'expérience Burning Man.
Je vais quand même essayer de poser un peu le tableau. Donc à 6h ou 7h de route de San Francisco, paumé dans Black Rock Desert, dans le Nevada, se construit chaque année pendant 1 semaine, le village éphémère de Black Rock City, dont voici un petit aperçu panoramique:
Je vais quand même essayer de poser un peu le tableau. Donc à 6h ou 7h de route de San Francisco, paumé dans Black Rock Desert, dans le Nevada, se construit chaque année pendant 1 semaine, le village éphémère de Black Rock City, dont voici un petit aperçu panoramique:
Environ 40'000 personnes réunies autour d'une iiiiimmense et désertique place "the playa", avec en son centre le "Man", qui est brûlé le samedi soir. Tous les gens habitent dans des campements à thèmes (nous étions à la "Yurt café theme camp") disposés en cercles ayant pour centre le Man. Chaque campement a donc sa propre identité, et selon l'implication de ses participants, propose des animations, des cours originaux, des sculptures, des bars, des boites de nuits, brefs des points de rencontres pour tout le monde. La principale caractéristique du Buring Man, c'est l'état d'esprit des gens: tout le monde est super gentil, super accueillant, prêt à donner leur chemise juste si tu la demandes (et vu le nombre de gens à poil un peu partout, les demandes de chemises devaient aller bon train!). D'ailleurs tout est basé sur le don, les cadeaux, les offrandes, le partage, etc… (it's all about giving… and sharing… and receiving…). A part pour se procurer du café et des glaçons, l'argent n'a pas cours au Burning Man. Donc toutes les animations sont gratuites, les bars sont gratuits, tout le monde participe comme il veut ou comme il peut, offre des petits cadeaux sans aucune raison. C'est très étrange pour moi, petit quidam à l'esprit français de recevoir des cadeaux complètement in-intéressés comme ça. Mais qu'est-ce que c'est bon! Du coup, quand j'en avais l'occasion je jouais le jeu aussi et offrait (de manière in-intéressée également) ce que j'avais comme "gift". Tout le monde est aussi hyper respectueux de l'environnement: contrairement à ce qu'on aurait pu croire, tout est super propre partout, y'a pas un papier qui traine par terre!
Tout le monde est déguisé (même nous! voici d'ailleurs quelques uns de nos déguisements)
Tout le monde est déguisé (même nous! voici d'ailleurs quelques uns de nos déguisements)
tout le monde se parle, se fait des blagues, il y a des sculptures de ouf dans tous les sens, des véhicules mutants de partout, du simple vélo entouré de fourrure rose fluo jusqu'au bus à soufflet camouflé en gigantesque bateau pirates, en passant par les fauteuils à moteur ou les saloon mobiles ou encore des voitures à la Mad Max crachant du feu. Il y a des scènes avec des jongleurs, des spectacles de feu, des feux d'artifices. C'est tout aussi fou de jour que de nuit! C'est sans arrêt, c'est dans tous les sens! C'est grandiose, incroyable, démesuré, fou, psychédélique, etc, etc, etc…
Voilà pour la très pâle description du décor et de l'état d'esprit.
Maintenant au niveau des activités, qu'est-ce qu'on a fait? Qu'est-ce qu'on a vu?... tellement de choses et des choses tellement folles que c'est impossible de tout mettre! Mimoon, Steph, Lilice et moi sommes donc arrivés le jeudi soir vers 22h, avons sonné la cloche des "Burning Man virgins" (sauf Lilice donc qui n'était plus une "vierge du Burning Man"!), avons rejoint David et ses amis à la Yurt, planté la tente et commencé à comprendre l'ampleur de ce qui nous entourait. Ensuite en vrac:
- croisé complètement par hasard (ben oui, pas de téléphone portable dans le désert!) nos compères Manu et Yohan, accompagnés tenez-vous bien pour ceux qui le connaissent de Julien L. (oui oui kéké2000 ;-) ), un ancien collègue de l'INT qui habite depuis maintenant 1 an 1/2 à New York (merci pour l'invitation d'ailleurs, je ne manquerai pas à mes devoirs de touristes!) et qui a fait le déplacement spécialement pour le Burning Man. C'était excellent de le revoir après tant de temps et de refaire la fête avec lui.
Voilà pour la très pâle description du décor et de l'état d'esprit.
Maintenant au niveau des activités, qu'est-ce qu'on a fait? Qu'est-ce qu'on a vu?... tellement de choses et des choses tellement folles que c'est impossible de tout mettre! Mimoon, Steph, Lilice et moi sommes donc arrivés le jeudi soir vers 22h, avons sonné la cloche des "Burning Man virgins" (sauf Lilice donc qui n'était plus une "vierge du Burning Man"!), avons rejoint David et ses amis à la Yurt, planté la tente et commencé à comprendre l'ampleur de ce qui nous entourait. Ensuite en vrac:
- croisé complètement par hasard (ben oui, pas de téléphone portable dans le désert!) nos compères Manu et Yohan, accompagnés tenez-vous bien pour ceux qui le connaissent de Julien L. (oui oui kéké2000 ;-) ), un ancien collègue de l'INT qui habite depuis maintenant 1 an 1/2 à New York (merci pour l'invitation d'ailleurs, je ne manquerai pas à mes devoirs de touristes!) et qui a fait le déplacement spécialement pour le Burning Man. C'était excellent de le revoir après tant de temps et de refaire la fête avec lui.
- on a vécu une tempête de sable de 2h. D'un grand soleil et d'une température constante avoisinant les 35-40°C, c'est passé à une espèce de nuit, d'abord grise, puis jaune, puis blanche, on n'y voyait plus à 5m, impossible de garder les yeux ouvert, même derrière nos lunettes de soleil, difficile à respirer sans avaler 12kg de sable et de poussière, même derrière nos masques. Pendant cette tempête, on a même aidé à tenir la tente de la boutique de déguisement du camp (gratuite bien entendu).
(pendant la tempête, mais à un moment un peu + calme pendant lequel Steph a osé sortir son appareil photo)
(après la tempête, où on ne ressemble plus à grand chose)
- on a testé tout un tas de ces "art-car" et autres véhicules mutants. On a même récupéré des vélos et profité donc pour découvrir un peu + de cette ville sans fin. Je pense qu'en 3 jours et 4 nuits, on en a pas vu le tiers…
- on a testé tout un tas de ces "art-car" et autres véhicules mutants. On a même récupéré des vélos et profité donc pour découvrir un peu + de cette ville sans fin. Je pense qu'en 3 jours et 4 nuits, on en a pas vu le tiers…
- le samedi soir, pour voir le man brûler, on a intégré un art-car en forme de radio géante, donc diffusant de la musique en permanence, donc une des discothèques ambulantes du désert.
On s'est donc promené dans le désert là-dedans, et profité de sa hauteur pour avoir un excellent point de vue sur le Man en train de brûler.
Mais ça ne nous a pas empêché d'aller courir autour sa dépouille, à peine écroulée, comme le veut la tradition. Même chose pour le "oil rig", plate-forme pétrolière, le point culminant du camp, qui hier nous permettait de voir son immense intégralité et le désert aux alentours, et qui aujourd'hui prétend à battre le record de la plus grande flamme du moooonde. Je sais pas si ils l'ont battu, mais en tout cas, l'espèce de champignon créé par l'explosion du début du show m'a vraiment laissé sur le cul! (et bien qu'on était loin de la tour, je croyais même ne plus jamais revoir tous mes petits poils sur mon petit corps plein de poussière).
Pouaaaah pas terrible l'explosion, les mecs devant sont pas beaucoup plus petits... mmmmouuais sauf les mecs en questions font leur taille quand même... en voici un vu de plus près:
Hé oui c'est comme ça au Burning Man, tout est éphémère et tout part en fumée, même les édifices pour lesquels il fallu 3 semaines de construction.
- on a rencontré tout un tas de gens délurés, super sympa.
- on a couru derrière le camion citerne (qui balance de l'eau sur les rues pour rafraichir l'atmosphère et pour plaquer le sable et la poussière au sol) pour prendre notre douche! Et oui 3 jours sous le soleil et le sable du désert sans douche, ça fait pas beau à voir…
- je m'arrête là, je ne sais plus quoi sélectionner dans mes souvenirs, et c'est injuste pour ceux que je n'écris pas, qui sont pourtant loin d'être les moins bons!! :-))) Ce qui est sûr, c'est qu'il faut le faire au moins une fois dans sa vie! Si j'en ai encore l'occasion l'an prochain, j'y retournerai, c'est sûr! Je m'y sens tellement chez moi... :
Tout était donc génial, à couper le souffle, extraordinaire… jusqu'à l'heure de départ… en pleine file d'attente pour sortir du Burning Man, environ 3h de bouchon où on avançait pourtant à environ 1m par minute, on s'est fait emboutir notre Jeep Commander de location par un énorme camping car. Apparemment, le mec s'est endormi au volant, mais il s'est surtout endormi sur son accélérateur vu la violence du choc, et vu qu'il a embouti à lui seul 5 voitures (nous en premier). Personne n'a rien vu venir… forcément un choc pareil dans une file ininterrompue de voitures, ça parait complètement improbable. En plus de ça, on était tous en train de dormir (à part Steph bien sûr, qui conduisait)... autant dire que ça surprend! Heureusement pas de blessé (un mal de dos ici, un nez un peu enflé là, mais rien de sérieux)!! Par contre, le début des galères: 5 pelés (on devait déposer Julien à l'aéroport de Reno), voiture HS, chargée raz-la-gueule, en plein milieu du désert, sans téléphone. Les rangers viennent constater l'accident, et nous signalent que le camion de remorquage arrivera d'ici à quelques heures voire 1 ou 2 jours… 3 heures se sont écoulées depuis l'accident, on trouve des gens qui veulent bien nous déposer à Reno à environ 4h de route (dans un gigantesque bus camping-car qui nous donne encore l'occasion de se demander "mais qu'est-ce qu'on fout là?"), où on galère encore auprès de Avis qui nous font chier parce qu'on a abandonné la voiture. On finit par réussir à louer une autre voiture et à enfin reprendre la route vers San Francisco (mais on a pas fini de galérer avec Avis). Après donc 14h de voyage retour, nous voici enfin à San Francisco, où on file se réconforter dans un excellent resto Thaï.
Le soir après 3 lessives, c'est dodo à 20h, parce qu'après un tel week-end… je suis moi-même lessivé! (oui oui encore maintenant, d'où la blague de merde!)
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